jeudi 29 octobre 2009

Plus le droit d’avoir faim…

« Bob, il dit toujours : si la société nous rejette, c’est parce qu’elle veut oublier que c’est elle qui nous a créés. » (Coluche)

Hier soir, TV Breizh diffusait le spectacle des Enfoirés 2008 de Strasbourg, et je me faisais la réflection que rien n’a vraiment changé en ce bas monde, du moins pour certains. Non, je me trompe là ! Rien n’a changé pour les moins nantis de ce bas monde, pour les autres…


En fait, ce « grand monsieur » -disparu beaucoup trop tôt-, visionnaire de son état, comprenait les gens, et au-delà parvenait à conscientiser le « peuple » dans bien des domaines. Malheureusement, son oeuvre ne fut pas relayée par le politique, et même si on trouve quelques mesurettes dans le domaine de l’aide aux personnes dans le besoin, il nous faut bien reconnaître que de gros manquements subsistes encore aujourd’hui (près de trente ans après la naissance des Restos du Coeur), dès lors que l’on constate les décès « par manque de nourriture » tous les ans, et plus spécialement pendant les périodes de froids. Non, rien n’a vraiment changé.

Que faut-il faire pour rendre ce monde meilleur, et surtout obtenir dans toutes les sociétés (et non pas seulement dans les pays moins favorisés…) le droit à la dignité, le devoir d’assurer le bien être des personnes, sans en attendre pour cela de retour gagnant. Les pauvres sont pauvres, les riches deviennent encore plus riches. Dilemme manifeste, mais incurable sans bousculer les traditions ancrées au plus profond des mentalités. Je prêche dans le désert. Ok, et pour pas grand chose, certes. Comme se plaisait à le dire Michel Colucci, la société est créée par les Hommes (pris au sens large…), qui très vite « oublient » la démarche la plus essentielle de l’aide au quotidien. Non, il ne faut pas obliger les riches à devenir pauvres ! Mais, une répartition des richesse plus équitable ne serait pas du luxe. Car, pour un « gros patrons » (non pas le tour de taille, mais la grosseur de son porte-feuilles) il y a matière à suicide s’il perd deux millions d’€ au bilan annuel -alors que l’année précédente, il fit cinq millions de bénéfice-, que dire de l’ouvrier qui perd son emploi, qui doit subvenir à une charge de famille, et qui plus est se voit signifier par son médecin qu’il est porteur du virus de la grippe AN-H-XYZ (c’est celle à venir)…

Non, rien n’a changé, et bizarrement je ne vois pas d’un très bon oeil la fin du tunnel.
En attendant, Merci Monsieur Colucci, et bravo à toutes celles et tous ceux qui poursuivent votre oeuvre.

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