Oublié, pas possible James

Demain, un drôle d’anniversaire s’offrira à ma mémoire, une date qui n’aurait jamais dû arriver. Mais voilà, la vie est ainsi faite, on ne peut aller contre. En effet, le 16 février 2009, je pris la décision d’ôter la vie à mon fidèle Labrador, James. Je pense que je ne pourrais jamais oublier (et d’ailleurs je n’en ai certainement pas envie…) ce moment particulièrement difficile, ampli de doutes, d’interrogations et de regrets.
Certes, on ne pouvait agir autrement, James atteint d’une tumeur ne pouvait poursuivre la route. il devenait inutile d’insister, tout en risquant de le faire souffrir encore un peu plus. Mais au delà de cela, je n’arrête pas de me dire que la vie occasionne souvent des injustices. Certains me diront que rien ne dit qu’il pouvait s’en sortir (même pas le veto), d’autres pousseront la « plaisanterie » en soulignant qu’il vécu comme un dieu, et qu’il ne manqua de rien. Je n’en ai rien à foutre de ces considérations subjectives. Cela ne rendra pas le bonheur de celui que je considérais comme mon gamin, en lieu et place de ceux -les vrais ceux-là- qui, un  jour, choisirent de ne plus me regarder, de ne plus me voir…

Alors à tous je vous souhaite longue vie, et à toi James l’espoir de te revoir un jour.