vendredi 22 juillet 2011

La crise politique en Belgique: Un accord... enfin!

On pourrait dire "ouf", voilà enfin un accord en vue de former un nouveau gouvernement. Un accord intervenu le 21 juillet, journée de commémoration de l'indépendance de la Belgique, et surtout après les sérieuses mises en garde de Sa Majesté Albert II, lors de son discours de fête nationale.

Quinze jours de "vacances" pour les négociateurs, et puis "hop, au charbon". BHV, le socio-économique, la réforme de l’État, sujets des plus brûlants pour une Belgique en passe à la scission, du moins dans le chef d'une partie de ses habitants. Donc, le Roi a réussi, là où les pré-formateurs, démineurs, accélérateurs, "emmerdeurs" n'ont pu que faire traîner la crise pendant 404 jours. Période la plus longue sans gouvernement, dans toute l'histoire des pays "dits" civilisés. Une équipe sortante, et en "affaires courantes" ne pouvant pas prendre de décisions importantes, pour l'avenir à long et court terme des citoyens, n'étant certainement pas en situation de force vis-à-vis des partenaires européens, et devant faire "belle figure" pour ne pas perdre la face.

Cet accord intervenu a le mérite d'exister, même si au Nord du pays on crie au scandale, à la trahison d'un des plus grands partis, le CD&V. La N-VA, groupe politique nationaliste ayant remporté les élections du 13 juin 2010 du côté néerlandophone, après avoir dit "niet", avait mis la pression sur les catholiques flamands (CD&V) afin que la note du formateur, Elio Di Rupo (PS), ne puisse pas rencontrer l'approbation du Nord. Dans un premier temps, le CD&V se retirait de la course aux négociations, et faisait craindre le pire pour la Belgique. Malgré de nouvelles tentatives d'influences de la part de Bart Dewever (le patron des nationalistes flamands), les catholiques du Nord prirent enfin la décision de participer, sous conditions, à la recherche d'une formule devant déboucher à la formation d'un nouveau gouvernement.

Situation d'une avancée formidable, en espérant que les journées prochaines ne puissent venir tout détricoter. Quinze jours de repos pour cette classe politique, et puis on y verra encore plus clair... C'est tout le mal que nous souhaitons à ces Messieurs, Dames.

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